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Rio Grande do Sul

16 août 2011

 

Nous avons donc quitté la côte car les baleines que nous espérions voir dans les baies protégées de l'Etat de Santa Catarina nous ont fait faux bond, pour cause de tempête et de retour du mauvais temps. Nous avons obliqué vers les serras au nord-est de Porto Alegre.

 

Dans cet état le plus méridional du Brésil, le principal attrait , ce sont les spectaculaires canyons de la Serra Gaucha ( Itaimbezinho, Fortaleza ) les nombreuses cascades, les gorges boisées des parcs nationaux où nous avons pu faire quelques belles randonnées et retouver les esthétiques araucarias dont on protège les dernières forêts.

 

Dans cette région, des villes comme Gramado et Canela, malgré une altitude moyenne de 1000 m, jouent les cités alpestres, influencées par leur héritage allemand : tout y est nickel, les pelouses fleuries et bien taillées, l'architecture générale rappelle la Suisse ou l'Allemagne . C'est une région très prospère , qui ne ressemble pas à ce que nous avons vu du Brésil , et qui, loin de l'image classique du pays, s'est forgé une identité en marge, due à une forte immigration d'Allemands, de Suisses et d'Italiens à la fin du 19 ème siècle.

Après y avoir subi pluie, brouillard et froid, et avant de terminer notre traversée du Brésil - déjà 9000km -, nous y avons passé 4 jours de repos bien agréables, à faire du lèche-vitrines et à la découverte des parcs des environs, et des restaurants "Rodizio de pizzas" ( la formule comprend un buffet libre de soupes diverses et de crudités, suivi du rodizio où les serveurs circulent entre les tables en proposant toutes sortes de pizzas et même une au chocolat , chocolat et fraise, chocolat et fruits à la cannelle en dessert ! Il a fallu marcher un peu vers la Cathédrale ND de Lourdes illuminée pour digérer tout ça !!! )

Cette étape était la bienvenue, car nous ne sommes plus très motivés pour la vie à la dure et les visites instructives !

Nous pensons même éviter l'Uruguay ( un petit pays plat où il y a plus de vaches que d'habitants et de très bons footballeurs ) et redescendre vers Buenos Aires en longeant le fleuve Uruguay , côté argentin .

 

La rareté des cybers dans ces pays plus développés, où beaucoup de gens sont équipés d'ordinateurs, et la nécessité de faire sans traîner les dernières étapes jusqu'au port de BA ( bateau prévu le 5 septembre ) vont mettre fin, momentanément au journal de bord .