Une photo vous plaît

Si elle apparaît dans un encadré, vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus

Pour remonter en haut de la page,

Clic sur le petite flèche en bas à droite

Diaporama

Ouvrez la 1ère photo et cliquez sur la flèche en bas et à droite de la galerie

Campagne électorale au Pérou

Dimanche 22 mai

 

Après le 1er tour des élections présidentielles qui a éliminé un bon nombre de candidats dont le favori dans les sondages, les deux survivants, Ollanta Humala , un ancien colonel de l'armée et chef d'un parti nationaliste de gauche, et Keiko Fujimori, fille d'un ancien président , actuellement en prison, grave handicap pour elle , seront départagés par le scrutin du 5 juin . Les coups volent bas et le Président vénézuelien, Hugo Chavez, est accusé dans la presse de financer certains et d'encourager financièrement les mouvements sociaux au Pérou : c'est un "fouteur de merde" bien connu !

Si j'ai bien compris les analyses de la presse, le vote du 5 juin influera sur toute la politique d'Amérique latine. car le continent est profondément divisé : d'un côté, la Colombie, le Chili et le Pérou ont opté pour une économie ouverte qui regarde vers le Pacifique; d'un autre côté, des pays comme le Vénézuela, la Bolivie et l'Equateur, ont développé des modèles de production d'orientation étatiste . Ces différences économiques ont leur reflet dans la politique. Populistes, les gouvernements de Caracas, La Paz et Quito,ont , dit-on, érodé systématiquement la démocratie pendant que Bogota, Santiago et Lima, ont, progressivement et non sans soubresauts, essayé de consolider les libertés civiles et la libre parole des partis.

Les deux candidats à l'élection présidentielle reflètent, semble-t-il, assez bien ces deux directions : D'un côté, celui de Keiko, la démocratie libérale et le libre marché . De l'autre, celui d'Ollanta, un virage vers une politique plus populiste, une plus grande intervention de l'Etat dans l'économie et une politique extérieure nationaliste.

Huit jours avant le 5 juin, les sondages donnent un léger avantage à Keiko Fujimori, mais tout le pays semble suspendu au grand débat du 29 mai entre les 2 candidats à la télé .

Le vote est obligatoire jusqu'à 75 ans et , si on ne vote pas, on est passible d'une amende proportionnelle à la richesse du village. Les électeurs doivent tracer une croix sur le symbole du candidat choisi ( une lettre, un arbre, une marmite, un poulet, une pelle, un chapeau , etc...)

Les slogans politiques fleurissent sur toutes les surfaces possibles jusque dans les campagnes profondes et s'ajoutent à la propagande pour les municipales, les régionales, le Congrès. De la peinture bien criarde et en lettres énormes .

Pour les promesses politiques : NIL NOVI SUB SOLE ! Tout le monde veut le changement, plus d'emplois, promet l'honnêteté et la compétence, condamne la corruption , de lutter contre le narco-trafic, contre la pauvreté, pour l'éducation

Dernière nouvelle : c'est Ollanta Umala qui l'a emporté .