Voyons ce que j'ai , cette fois-ci, dans ma besace?
20 minutes de préparation, + ou - 1 heure de cuisson
Prenez un morceau de poulet par personne, une pomme de terre chacun, un épi de maïs ou deux, coupé en tronçons, qq morceaux de potiron ou des courgettes, des petits pois (facultatif), un oignon, 1 tasse de riz, de la coriandre fraîche, sel, poivre.
Faire dorer les morceaux de poulet à l'huile dans une coquelle ou un plat en terre de préférence.
Ajouter pommes de terre, maïs, courge, poireau ou ciboule, oignons, petits-pois et riz.
Recouvrir d'eau bouillante, saler et poivrer.
Cuire 1 heure à feu doux.
Pour servir, mettre un peu de coriandre fraîche sur chaque assiette.
C'est une recette de la Poule au pot !!!
Cherchez sur internet la recette du Ceviche et des empanadas.
Les Iles Ballestas
S ituées à 250 km de Lima, dans la Réserve de Paracas, on les surnomme « les Galapagos du pauvre » pour leur moindre coût, et elles méritent pourtant amplement le déplacement .
Nous avons pris une excursion en bateau et pu ainsi nous extasier devant les innombrables colonies d'oiseaux (cormorans, gaviotes diverses, pélicans, fous à pattes bleues...), les manchots de Humbolt de petite taille par rapport aux pingouins de Magellan; sous les arches de rochers, sur les plages s'étalent des armées de lions de mer, les « machos » faisant le guet pour protéger leur harem, la « maternité » où les petits grouillent, guêtés par les vautours charognards à tête rouge.
C'est un spectacle rare … bruyant et odorant!
Après cette visite, nous sommes allés nous poser un après-midi et la nuit, sur une plage écartée de la Réserve et là, le spectacle a continué , puisque nous nous trouvions tout près d'un lieu protégé d'alimentation et de nidification des oiseaux .
La journée suivante, nous avons fait le tour de la péninsule de Paracas où l'Océan caresse le désert, avec des vues splendides sur la mer et les rochers couverts de guano, produit par les immenses colonies d'oiseaux marins et qui fut au 19ème siècle le premier produit d'exportation du Pérou .
Nous avons rencontré des camping-caristes français sympathiques, grands voyageurs, avec qui nous avons passé la soirée au bivouac du soir, sur une plage de Paracas où le festival animal a continué . Nous ne nous en lassons pas.
La région d'Ica et de Pisco a beaucoup souffert du dernier tremblement de terre , en 2007, et on voit encore des tas de pierres dans toutes les rues, des bidonvilles où se sont relogés les plus pauvres. Des routes sont bordées d'amas de gravats, sur lesquels, bien sûr, certains s'empressent de jeter leurs détritus; car le Pérou est très sale, à nos yeux d'européens . Il ne semble pas y avoir souvent de ramassage d'ordures qu'on voit en tas dans les rues. Tout est jeté par terre. Ce sont les nouvelles générations qui devront être éduquées à la protection de l'environnement . Pour le moment, on s'efforce déjà de mettre quelque chose dans son assiette . La société marche à deux vitesses et les écarts de niveau de vie sont criants.
Nous constatons aussi la forte politisation du pays ; la propagande électorale pour la Présidence, les régions et les municipalités , couvre le moindre mur en lettres peintes énormes et aux couleurs agressives .