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Océans Pacifique et Atlantique - La faune marine

  Sur les rivages désolés de l'Atlantique et déchiquetés du Pacifique, l'amateur d'espèces sauvages est comblé par la grande diversité d'animaux sauvages:

  • les lions de mer (otaries- à crinière pour le mâle- appelés "lobos" en Amérique du Sud) en Patagonie argentine et au Chili sur la côte pacifique . Ils se nourrissent de calmars et de pingouins, peuvent être agressifs si on s'approche trop près, pèsent autour de 300 kg(200 pour la femelle) . Les mâles se battent pour assurer leur domination sur leur harem (une dizaine) 
  • les éléphants de mer: nous les avons vus en Patagonie ; ils doivent leur nom à la grosse trompe qu'arbore le mâle adulte . Ce dernier mesure 7m. de long,pèse 3,5 tonnes et les femelles sont moins imposantes. La plupart plongent à 1000m. de profondeur pendant 20 minutes. Leur harem peut comporter une centaine de femelles . Ils dorment beaucoup nous a-t-il semblé et ils muent.
  • Les manchots ou pingouins: nous avons admiré des colonies de petits manchots de Humbolt le long de la côte chilienne ,notamment dans le Parc Pan de Azucar ; ils doivent leur nom au fameux courant froid. En Argentine, les pingouins de Magellan sont les vedettes des différentes réserves faunistiques de la côte atlantique: noirs,avec 2 bandes blanches sur la poitrine, ils ne mesurent qu'une quarantaine de cm pour 3,15 kg;  ils passent l'hiver dans l'eau , le mâle arrive sur la terre fin août pour retrouver ou fabriquer le nid où la femelle pondra 1 ou 2 oeufs en octobre . Les parents se relaieront pendant 3 mois pour nourrir le petit , puis tout le monde repartira en migration. Ils sont menacés par l'activité humaine(pêche) et les déversements de pétrole. Nous avons été remplis d'attendrissement à observer le sérieux de ces petits êtres remontant de la plage à la queue leu leu pour rejoindre le nid où on les attend en piaillant avec énergie.
  • les dauphins: en petites troupes, ils viennent assurer le spectacle autour des bateaux par leurs sauts acrobatiques.

Pas la moindre "baleine franche australe" à la saison où nous sommes passés à la péninsule de Valdès en Argentine ,car la période de reproduction était passée .

 

Mon grand regret au cours de ce voyage, outre le fait de ne pas parler couramment l'espagnol, aura été de ne pas avoir de connaissances suffisantes en botanique, géologie, zoologie pour pouvoir identifier les merveilles que nous découvrions!

Voici tout de même quelques belles images pour le plaisir des yeux!