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Hasta luego, Ecuador...

Bientôt la fin en Equateur...

 

      Sierras du Sud-Est

 

1er mai 2011

 

Pour ne pas revenir par des routes connues, nous obliquons ver le S-E du pays par un très bel itinéraire ( 1/3 goudron, 2/3 piste ) entre Sigsig ( près de Cuenca ) et Gualaquiza .

Le paysage change, c'en est fini des cultures sur les pentes, la forêt gagne l'espace. On perd rapidement de l'altitude, la température augmente ( 3° par 300 m., dit-on ) , la végétation devient luxuriante : on voit réapparaître les bananiers, les palmes et les orchidées comme de vulgaires buissons . Les cascades et les torrents abondent ; nous y faisons une étape propreté ( bain et lessive au torrent ) .

On arrive enfin au goudron,  qui parcourt maintenant l'Oriente, du nord au sud du pays,  dans une jolie région vallonnée . Les "fincas" ( fermes) produisent café, canne à sucre et agrumes.

Nous nous sommes, enfin, arrêtés à Zamora le temps de quelques courses et d'un repas ; j'ai goûté à la spécialité de la ville : les cuisses de grenouille , un "estufado de rana dorada" : cuisses cuites à l'étouffée avec oignons et tomates, servies avec des bananes frites, une salade de concombre, tomates et coriandre et l'inévitable bol de riz ; un régal pour 5 € ! Comme quoi, il n'y a pas que les Français pour apprécier ce mets, et le surnom dont nos voisins anglais nous affublent serait à réviser !

        Zamora est une porte d'entrée au Parc National Podocarpus, d'une très grande étendue et qui présente de ce fait des altitudes très variables : de 900m. dans le secteur des basses terres à plus de 3600m. dans le secteur des hauts-plateaux .

Nous y avons donc trouvé une flore d'une extraordinaire diversité : on estime à 3000 les espèces végétales dont 40% sont endémiques et on a recensé près de 600 espèces d'oiseaux . Des oiseaux, nous en avons  entendu et entraperçu beaucoup, quelques papillons aussi, un singe et une bête non-identifiée qui a filé devant nous .

Orchidées et broméliacées à gogo.

 PLUIE à seaux sur la fin de la rando dans les "basses terres", ce qui ne nous a pas empêchés, mouillés pour mouillés, de rincer toute cette sueur dans le rio Bambuscaro

PLUIE  toujours, dans la zone plus élevée, ce qui favorise la pousse des fougères, des mousses, des lichens ; encore de superbes broméliacées, la parure de la forêt tropicale humide , de nouvelles sortes d'orchidées, souvent microscopiques

Parc Podocarpus- Mousses, lichens et fougères
Parc Podocarpus- Mousses, lichens et fougères

Une journée sans pluie, ALLELUIA !, nous a permis de faire un tour des miradors en 5 heures, par un sentier très escarpé et boueux, passant du Bosque nublado - la forêt de nuages - ses arbres moussus, ses fougères, ses bromélias éclatantes, au Paramo d'altitude ( 3500m) et à sa végétation basse, en somme de l'infiniment grand à l'infiniment petit!

Notre voyage en Equateur s'achève et nous garderons le souvenir ébloui de sa richesse végétale, de ses habitants "muy suaves y tranquillos" , de ses marchés pittoresques et des costumes traditionnels , de ses paysages andins, de l'Amazonie, de sa gastronomie et de ses centres coloniaux ... et j'en oublie. Avec un regret : ne pas avoir eu le temps de visiter la partie ouest et la côte, ainsi que les Galapagos ! Dans une autre vie, peut-être ?