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Impressions équatoriennes

Dimanche 13 mars 2011

 

 

    

 

L'Equateur est un petit pays, mais d'une grande diversité naturelle et culturelle, un mélange de forêts verdoyantes et de paysages volcaniques. Il s'étend le long de l'Océan Pacifique, entre la Colombie et le Pérou et chevauche la ligne équatoriale. Il a une superficie égale à la moitié de la France et se divise en 3 régions :

  •   la cordillére des Andes ( appelée Sierra) qui le traverse du nord au sud
  •       la plaine côtière occidentale
  • l'Oriente ou bassin supérieur de l'Amazone                  

 

Nous n'aurons pas le temps de visiter la plaine côtière et nous nous concentrerons sur les chaînes volcaniques centrales et la forêt équatoriale, notre autorisation de séjour ne dépassant pas 2 mois. De plus, nous espérons pouvoir assister aux fêtes du Corpus Christi et de l'Inti Raymi à Cusco au Pérou, du 20 au 23 juin. Donc il ne faut pas trop lambiner.

Nous avons abordé le pays par les Sierras du sud, montagnes aux pentes très accentuées et patchwork de vallées cultivées, pistes de terre spectaculaires et malaisées qui sillonnent la région pour desservir de petits villages indiens isolés, petites capitales provinciales comme LOJA et CUENCA, d'anciennes villes coloniales.

Contrairement au nord-ouest du Pérou, c'est propre, ensuite c'est vert .

 

La végétation est touffue, nous ne reconnaissons pas les espèces. Mais nous avons repéré un arbre appelé fromager ou kapokier ou ceiba et qui a résisté à la déforestation car son tronc est creux et inutilisable. Beaucoup de fleurs aussi et des arbres fruitiers dans les vallées d'altitude : bananiers, manguiers, papayer, cocotier . on cultive le maïs, les piments, les pommes de terre, la canne à sucre, en pleine pente, pas de terrasses comme au Pérou. Une vie agricole et pastorale intense anime cette région qui ne doit pas connaître le gel là où nous sommes passés ( entre 1200m et 3500m.).

Les animaux ( vaches blanches et noires, porcs noirs, mulets, moutons , ânes et chèvres ) sont en liberté sur les routes.

 

Pour ce qui est des routes , il y a un axe central nord-sud, goudronné, en plus ou moins bon état, avec une signalisation correcte ( ce qui n'est pas le cas des pistes où il faut demander sans cesse son chemin quand on trouve quelqu'un! ). En plus, notre carte GPS est nulle et la carte papier ne vaut guère mieux; je vous laisse imaginer la circulation dans les villes où on ne voit pas beaucoup de plaques avec les noms de rues !

 

Les véhicules particuliers sont nombreux, Chevrolet ou marques japonaises et dans les villes, les taxis jaunes ne sont plus la majorité : ce qui prouve que le niveau de vie est supérieur à celui du Pérou. Mais, comme toujours, il y a de grands écarts de richesse dans la population .

Au bord des routes, on invite les gens à préserver la propreté du pays et ça marche ! Moins de dépôts d'ordures sauvages sur les bords des routes et autour des maisons. D'ailleurs, il y a des poubelles et un ramassage. La préservation de l'environnement fait partie de la constitution.

 

Les transports publics vers les campagnes sont des camions ouverts sur les côtés, avec des bancs de bois qui doivent être bien inconfortables.

Le gasoil coûte 20 centimes d'euros, un prix que seul le Vénézuela est capable de battre! De quoi faire rêver les européens. Il est vendu au gallon ( un peu moins de 4 litres ) : un plein de 16 gallons vaut 16 $ . Les gens conduisent très mal dans l'ensemble et ne respectent pas les lignes jaunes ou autre signal de sécurité; les bas-côtés des routes sont bétonnés pour l'écoulement des eaux et bordés d'un muret : rien n'a été prévu pour que les voitures puissent s'arrêter et , donc, si on veut faire pipi ou pour un autre motif , on stationne sur la chaussée, ce qui est bien dangereux . L'Equateur est traversé de failles géologiques qui dégradent beaucoup les routes et nécessitent des travaux fréquents, d'où déviation sans aucune indication !

 

La monnaie est le dollar américain, mais les tarifs sont assez bas . Voici quelques exemples:

·                     Taxi : 1$ la course de 4 km

·                     Restaurant: de 2$ à 7$ le repas .

·                     Bananes: 10 à 50 centimes le kg

 

La nourriture est un régal et très variée, peu épicée pour ce que nous en avons goûté: on utilise beaucoup la banane plantain comme légume, le maïs doux aux grains blancs, le riz , le poulet, le porc grillé à la broche ( chancho a la barbosa). Le pays est un grand producteur de crevettes ( ce qui tue la mangrove côtière) et les assiettes de riz à la marinière agrémenté de calamars, de poisson, de coquillages sont un délice. Nous avons dégusté une soupe crémeuse de pommes de terre avec du fromage et de l'avocat ( locro criollo) . Seule ombre au tableau : le pain n'est pas terrible et on en sert rarement au restaurant , au grand dam de Georges ! Pas de vin , mais une bière blonde locale très légère, des jus de fruits exotiques . Le café que nous avons trouvé jusqu'à présent et produit dans le pays n'est pas exceptionnel . Pour ce qui est des fruits et des légumes, c'est Byzance!

 

Le temps: on est encore dans la saison des pluies; il ne fait pas froid et la pluie se concentre plutôt l'après-midi . Il faudra se lever tôt pour voir les sommets de 6000m !

Le jour est égal à la nuit : lever du soleil à 6h1\2 et coucher à 18h30 .

Seul point noir, et de taille : les moucherons ultra-piquants dans les zones avec de la végétation ; nous devons nous habiller le soir et nous enduire de répulsif et ils sont si petits qu'ils traversent les moustiquaires . Je redoute la forêt amazonienne!

Nous ne voyons pas grand chose des montagnes et autres volcans à cause des nuages , du brouillard ou de la pluie .

 

L'accueil : à bras ouvert ; les Equatoriens sont souriants et serviables , se mettent en quatre pour nous aider, nous renseigner et ils sont curieux de notre présence ici .