Petite cité de la côte atlantique nord, à une cinquantaine de kilomètres de TANGER , ASILAH est très animée en ce dimanche ensoleillé de novembre: les Marocains viennent en famille parcourir les rues étroites, éblouissantes de blancheur, de la Médina.

Le port d'ASILAH attira les conquérants islamiques, les Normands, les commerçants juifs, gênois, catalans; les Portuguais s'emparèrent de la ville, en 1471, et édifièrent des fortifications, puis ce furent les Espagnols qui l'occupèrent et la ville fit partie du Maroc espagnol jusqu'à l'Indépendance, en 1956.

C'est un plaisir de flâner à pied dans la petite Médina, ceinte de remparts renforcés par de grosses tours. C'est un lacis de ruelles proprettes aux maisons peintes à la chaux et percées de fenêtres bleues, de portes cloutées ou peintes de motifs délicats, certaines en fer à cheval avec heurtoirs de formes très diverses et encadrements de zelliges.

La promenade se termine par une tour avancée qui domine l'océan et le joli petit cimetière de Sidi Mansour, ses tombes carrelées qui imitent des tapis et la coupole blanche d'un marabout.

En cette fin d'après-midi, les flâneurs endimanchés font le "paseo" le long du rempart maritime, puis rejoignent les gargotes sous les eucalyptus, le long des murailles pour déguster un sandwich de merguez, de foie,des rognons grillés ou des beignets de pomme de terre.

Pour nous, ce sera, plus classiquement, un couscous ( pas terrible d'ailleurs !)

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