Séquence nostalgie: dans mon enfance, j'ai vécu quelques années dans cette ville et c'est la première fois que j'y reviens. RABAT a beaucoup changé et je ne reconnais pas tout. Des travaux importants sont en cours, comme la création de lignes de tramway et l'aménagement de l'embouchure du Bou Regreg entre SALE et RABAT.
J'ai retrouvé la Tour Hassan et ses colonnes inachevées; l'esplanade est maintenant pavée car on y a construit un luxueux ensemble monumental qui abrite les tombeaux du roi Mohamed V et de son fils Hassan II, ainsi que la mosquée Yacoub el Mansour.
La Kasbah des Oudaïas, perchée sur une colline, domine toujours la vieille médina, ses remparts et continue à défier sa rivale de l'autre rive,Salé.
Nous avons pu longer le Mur des Andalous , la muraille almohade en pisé rougeâtre. Et, bien sûr, nous avons gravi les ruelles de la Kasbah des Oudaïas : ce charmant et paisible petit quartier est un régal pour les photographes avec ses façades blanches, l'encadrement bleuté des portes cloutées et les fenêtres à moucharabiehs.
Nous nous sommes ensuite mêlés à la foule du marché central et avons parcouru les larges rues du centre ville dont les belles perspectives de l'Avenue Mohamed V sont dues aux Français du temps de Lyautey.